Zoologistes Sans Frontières

Animal Sauvage Captif

     La garde en captivité de la faune sauvage


  • L'animal sauvage appartient au milieu naturel  
  • L'animal vivant en captivité est privé de sa liberté
  • La reproduction en captivité à des fins de conservation est une illusion

         (sauf  pour quelques exceptions dans le cadre de programme sérieux ayant pour but

           de relâcher les animaux dans une réserve protégée)

  • La reproduction en captivité engendre de nouveaux ''êtres vivants'' privés de liberté

  • La captivité est honorable à des fins charitables (refuges, sanctuaires) 

         (animaux libérés de cirque, animaux sauvés de ferme à fourrure, animaux blessés ou orphelins

           du milieu naturel ou animaux vendus ou abandonnés lors de la fermeture de roadside zoo)

         


Aucune mission, qu'elle soit éducative ou scientifique, ne justifie de priver un animal de

sa liberté ou pire encore de l'utiliser à des fins de recherches médicales.

Cela étant dit, Zoologistes Sans Frontières n'a pas comme objectif de faire fermer les zoos ni de partir une ''guerilla'' anti-zoo, ce serait illusoire.  Mais, ne serait-ce pas merveilleux si chaque établissement zoologique se transformait en refuge spécialisé pour telle ou telle espèce (les besoins sont énormes et réels)?  Malheureusement, l'aspect commercial étant ce qu'il est, nous sommes bien loin de cette avenue.  Mais qui sait... 

     Législation


Dans plusieurs pays et ici même au Canada (province de l'Ontario),  quiconque peut détenir et ce, sans aucun permis, un animal sauvage ou exotique.  Ainsi, des animaleries et des particuliers détiennent des singes et de petits zoos (roadside zoo) gardent en captivité des animaux sauvages et exotiques dans des conditions parfois plus que lamentables.  Au Québec (Canada), les lois protègent la faune sauvage autant en milieu naturel qu'en captivité.  Un permis est essentiel pour la garde en captivité d'animaux sauvages et exotiques.  Le permis est accordé si l'institution rencontre tous les critères d'admissibilité.   

Il y a des failles à cette loi québécoise comme il y en a partout ailleurs sur la planète.  On constate à l'échelle mondiale que malgré les lois et règlements et malgré les millions de dollars investis soit pour protéger la faune sauvage en milieu naturel, soit pour  construire des habitats naturels en milieu de captivité, il y a toujours des animaux qui souffrent dû aux conditions dans lesquelles ils vivent et qui leurs sont imposées.    En captivité, ils souffrent soit  en raison de maltraitance ou encore en raison de leur manque de liberté.  Les comportements de ces animaux sont révélateurs.  C'est ce que nous mettons en perspective à des fins d'éducation et de sensibilisation.  La sensibilisation auprès du public est très importante puisque l'opinion public fait souvent changer les choses.  

Les  problèmes engendrés par la captivité sont universels.  Dans les pays dépourvus de lois pour protéger la faune sauvage ou encore dépourvus de moyens pour faire appliquer les lois et règlements, les animaux autant en milieu naturel qu'en captivité souffrent beaucoup par ignorance, négligence, maltraitance et abus de toutes sortes.  Nous intervenons à cette échelle principalement pour les animaux utilisés à des fins commerciales et touristiques.

Rappelons ici que le but ultime de Zoologistes Sans Frontières est d'améliorer le bien-être  de la faune sauvage vivant en captivité et de contribuer à la sauvegarde des espèces menacées dans leur milieu naturel. Nos moyens d'interventions sont la sensibilisation, l'éducation, la recherche, l'investigation et l'intervention directe par le biais de nos services d'expertise.